Bonjour Terrien !

Nulle envie ni intention de marcher sur les plates bandes de GL ...

GL a publié le mode d'emploi de cet appareil : Schéma Multimètre Metrix MX 430
Celui-ci contient le schéma.
A la page 11 de celui-ci est expliquée la fonction ohmmètre.

Je ne connais pas cet appareil et n'en ai pas encore rencontré mais je comprends que sur les 2 positions (50 et 500) l'aiguille dévie au maximum (butée) lorsque aucune résistance n'est connectée aux pointes de touche.
Avez-vous essayé de mesurer une résistance ?
Avez-vous croisé les pointes de touche afin de vérifier le 0

Cordialement, Martien-071

Bonsoir à tous,

La notice m'a beaucoup aidé à comprendre l'utilisation particulière de la Ohm de calibre 50 500.
Finalement, mon appareil fonctionnait bien et j'ai pu effectuer la totalité des différents étalonnages de ce multimètre.

Je vous remercie pour vos réponses et votre réactivité.
Cordialement,
Allan

Bonjour à tous. Il n'y a pas de plates-bandes, juste des sujets qui peuvent nous inspirer.
Il est vrai que les appareils de mesure analogiques sont désormais des appareils de collection. Hélas car il n'y avait rien de tel pour apprendre à lire les cadrans en réfléchissant.

Dans un sujet du jour une bobine d'électrovanne a été mesurée à 4,5 kV. On fait avec, et on explique.

Sur le document joint, que j'avais oublié, tout y est.

Les calibres linéaires 50 et 500 ohms ne fonctionnent pas comme l'ohmmètre classique.
Mais AllanS a cru voir un défaut. Il ne fallait surtout pas se lancer dans des vérifications sans savoir. Idem pour n'importe quel incident dans l'habitat ou un de ses équipements.

Citation :
J'ai vérifié tous les composants

Aïe, il faudra revoir étalonnage, méthode de comparaison.

L'ohmmètre classique utilise le cadre mobile du galvanomètre, des résistances qui permettent de choisir le calibre et régler le tarage, une pile. On lit sur l'échelle verte non linéaire, avec l'infini quand l'aiguille est au repos à gauche, et 0 quand on court-circuite les pointes de touche après avoir taré.

L'ohmmètre calibres 50 et 500 ohms fonctionne avec un générateur de courant interne basé autour lu LM334 et des trois transistors au dessus.
Bref, la résistance à mesurer est parcourue par un courant constant connu, l'électronique d'affichage est soumise à une tension directement proportionnelle à la résistance inconnue, et le génie de l'équipe d'ingénieurs qui a conçu l'appareil a rendu l'échelle linéaire noire 0 à 50 utilisable.

Il n'y a pas de résistance de tarage.

Quand les pointes de touche sont en court-circuit, la résistance mesurée est nulle, et l'aiguille se cale à gauche sur 0 ; quand la résistance est infinie, l'aiguille part à fond vers la droite, mais ne peut pas aller au delà de la graduation 50.

C'est ce que AllanS a constaté.

Conclusion : l'appareil est au sommet de sa forme.

Citation :
Multimètre Metrix MX 430 fonction ohms 50/ 500 Hs

Eh non. Attention néanmoins, l'appareil n'est que peu protégé contre les surcharges, tension et courant (juste deux fusibles pour le courant), et des varistances type gemov. Bref, il est déconseillé d'envoyer du 230 V sur n'importe quel calibre.
La règle est d'utiliser le calibre maximum en premier pour n'importe quel mesurage. Comme tout appareil de mesure, on prévoit l'imprévisible avant de brancher.

Les calibres ohmmètre des appareils de mesure numériques utilisent également des générateurs de courant. C'est facile à vérifier avec un milliampèremètre. La valeur est peut-être spécifiée dans les notices. Plus le calibre est grand, plus le courant constant est petit.
L'affichage est du même type : pointes de touche en CC = 0 ohm, pointes en l'air = l'infini soit OL = Over Limit.

Pour 1 € symbolique je veux bien mettre au chaud le MX 430 ici pour débarrasser et rendre service.
Cordialement.

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Bonjour les Terriens !

Citation :
Il est vrai que les appareils de mesure analogiques sont désormais des appareils de collection. Hélas car il n'y avait rien de tel pour apprendre à lire les cadrans en réfléchissant.

Pour la première phrase ... dommage !
Pour la deuxième ... Ouiiiiii !

Parenthèse d'un martien nostalgique et ... rétrograde ( ??? ) Plaidoyer pour les aiguilles ou grand délire.

Malgré le caractère obsolescent de ces appareils, je les apprécie depuis toujours ... et les utilise encore très fréquemment !

Ils ont des avantages et des inconvénients.

Un galvanomètre est un appareil de précision et est fragile, l'envoi brutal de l'aiguille à butée parce que l'on n'a pas choisi le bon calibre peut être destructif.

L'inconvénient pour certaines mesures (en voltmètre notamment) est leur impédance d'entrée qui lors de mesures peut perturber le circuit et donner de "fausses mesures" (la valeur lue est vraie mais pas la même que sans l'appareil débranché). Cet inconvénient peut devenir un avantage voir ci-dessous "tensions induites".

Comme l'a évoqué GL ci-dessus il faut lire et réfléchir* ... pour une plage de valeur inconnue commencer par le calibre le plus élevé, être conscient de l'impact de l'introduction d'un appareil de mesure dans le circuit, lire la valeur sur l'échelle adéquate ... Là aussi 4,5 kV peuvent être lus comme la résistance de la bobine d'une électrovanne ! ou pourquoi pas une résistance de 6 dB ? Réfléchir, connaître les unités ...

* Le fait de réfléchir est-il réellement un inconvénient ?

Autre inconvénient et encore ... la précision de lecture. Là aussi ... connaître son appareil : le galvanomètre est-il prévu pour une position horizontale ou verticale ? Le miroir anti-parallaxe permet d'avoir une vision bien perpendiculaire de l'aiguille.
J'ai ici un multimètre à lecture analogique (aiguille) avec pour les calibres DC un système de soustraction de tension qui permet d'afficher le 0,01 V. ( 10 mV )

Parmi tous les avantages que je leur trouve ...

- En général ils fonctionnent SANS alimentation externe ( du moins en voltmètre et ampèremètre ).
Pas besoin de piles, pas de pile épuisée lorsque l'on désire mesurer quelque chose ... pas de pile qui "coule", ...
Pour un usage de bricoleur du dimanche, c'est une très bonne solution.

- Étant donné leur impédance d'entrée plus faible que les appareils numériques on élimine pas mal de problèmes de "tensions induites".
- Lorsqu'une tension/courant n'est pas stable, on peut observer un battement et en déduire les valeurs mini et maxi. Un galvanomètre peut être plus réactif ( plus rapide ) qu'une mesure électronique (où il y a échantillonnage puis calcul de la moyenne avant l'affichage)
Un battement su un appareil numérique se traduit soit dans le meilleur des cas par un défilement de chiffres ou l'affichage d'une valeur ... qui se peut être une moyenne. Des barregraphes ont été prévus mais ... bof !
- Paresse du cerveau ... un affichage en chiffres il faut lire et interpréter ce que l'on lit.
Avec une aiguille, il est facile de positionner des repères pour des valeurs mini, maxi autorisées ou la valeur typique attendue. Vous vous souvenez l'indicateur de pile avec ses zones rouges parfois jaunes et vertes : mauvais, tangent, bon. Un coup d’œil et c'est fait !
Avec le temps et l'habitude ... pour des mesures régulières on a associé l'angle approximatif que fait l'aiguille avec la valeur mesurée (compteur de vitesse automobile, compte-tours, jauge de température, de carburant ...).
En automobile, sur une jauge de température à proximité de la position médiane = moteur à température, en dessous trop froid, au dessus trop chaud ... plus facile à interpréter que 60°, 90°, 100°, 120° ... non ?

En industrie on aime encore les galvanomètres 1/4 tour pour les indications de tension et intensité. Normalement le calibre choisi permet l'affichage de la grandeur mesurée dans le dernier quart de la course de l'aiguille ( précision ). Un coup d'oeil permet de constater une mesure située dans la plage satisfaisante.

Je garde précieusement mes 6 appareils analogiques dont mes 2 Avomètres !

Dans ce délire, je n'ai pas voulu dire que je dénigrais les appareils numérique, j'en possède aussi et les utilise très fréquemment même quotidiennement. (1 Fluke 75, 4 Fluke 77, 1 Fluke 177 et 1 Fluke 83 III)

Cordialement.
Martien-071

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Bonjour Martien. Que cela est vrai. Ce qui prouve que nous avons baigné dans l'analogique depuis l'enfance.
Tout ce que vous dites je le partage. Mais vu l'emprise du numérique, il faut s'y faire, l'analogique fait partie du passé.
Il reste quelques anciens bien expérimentés capables d'en apprécier les caractéristiques. Et de savoir les utiliser dans la plupart des cas de figure.
Néanmoins, on voit qu'à l'université du Mans on propose ce TP, hélas basé sur une simulation, et non sur un essai pratique http://ressources.univ-lemans.fr/AccesLibre/UM/Pedago/physique/02/electri/galvano2.html.
Dans les photos à l'accueil de ce forum on voit un Sefram bien conservé pour son âge.
Cordialement.